Profiter de Lombok

Pour commencer notre découverte de l'Indonésie et attendre de retrouver nos deux grands qui commencent à nous manquer, nous choisissons un peu à la dernière minute de commencer par l'ile de Lombok : Sengigi au nord pour la beauté des paysages et sa proximité des iles Gili et Kuta au sud pour ses plages mythiques de sable blanc et de surf.

Ici, tout est beau: les paysages très verts à cette saison (l'ile est suffisamment irriguée pour se permettre 2 récoltes du riz par an dans le nord), les plages noires à Senguigi, blanches à Kuta, la mer chaude et assez transparente voire cristalline à Gilli, le ciel plus dégagé que ce que nous avons connu au Cambodge, les fonds marins que nous découvrons en plongée à Gili pour une journée, et enfin les gens au traits fins et dont la couleur de peau se marie si bien avec l'ensoleillement. Nous voyons nos première rizières en terrasse et la mangrove assure une transition naturelle entre forets tropicales ou palmeraies et la mer.

Le choix de bungalows se prête bien à nos courts séjours en bord de mer et nous sommes très contents des sélections entre "pas chers et moyens" du guide routard.

La sortie plongée à Gili nous aura donné l'occasion de retrouver les nombreux poissons tropicaux aux noms évocateurs (ange, Picasso, lions, etc.) mais aussi de plonger (ou nager pour Solal qui reste en surface) avec des tortues que l'on peut même toucher ou suivre sous l'eau. Pourtant ma plus belle découverte, je l'ai faite dans le calme de l'inconscience en suivant de près un beau serpent des mers pendant bien un quart d'heure entre fond et surface mais je ne savais pas alors qu'il s'appelle "Cobra des mers" ( pour plus d'info, googelizer la bête). Heureusement, on a pas toujours un masque quand on nage, ca évite de savoir à cote de quoi on passe.

Les plages du sud sont absolument fantastiques et c'est aussi l'occasion pour Solal de découvrir le surf. Il est en effet plus sensible aux activités possibles qu'à la seule splendeur des plages de sable blanc et de ce point de vue, au bout d'un mois avec ses parents, ses frères et soeurs ou copains commencent à lui manquer.

Dans ce pays où aucune contrainte ne semble freiner nos désirs estivaux (on change facilement de destination, l' offre de logement ou de restauration est vaste et peu chère), on s'essaie aussi au surf mais surtout certains interdits finissent par tomber. Nathalie à fait du scooter !

Sur l'ile de Lombok, les traditions semblent rester fortes et il n'est pas rare d'y être confronté lors de mariages, d'enterrements ou dans la vie de tous les jours. Même si le niveau de vie semble plus élevé qu'au Cambodge ou au Laos, la campagne est parsemée de villages en bambous et toits de chaume. Costumes, musiques ou carioles à cheval sont encore fréquents.

Le tourisme visiblement s'intensifie et même si son développement est un peu anarchique, on sent que cela crée un vraie richesse dans le pays (d'autant que certains touristes bien intentionnés égarent même des billets de 100$ sur l'ile....).

Pourtant en cette semaine de cumul de fin de ramadan (l'ile est majoritairement musulmane), de congés nationaux et de week end, c'est bien une population locale et familiale que l'on a croisé sur les plages. La plage est visiblement un lieu de détente mais, ici, personne n'a vraiment tendance à y aller pour bronzer sauf les touristes occidentaux ou australiens. Hommes et femmes restent habillés (y compris pour se baigner), debout ou assis sous un arbre pour manger. Dans ces conditions le foulard, souvent de rigueur même chez les jeunes filles, est un peu moins contraignant mais représente quand un même un obstacle à la baignade. Par contre et un peu comme partout dans le monde, les jeunes enfants vont quant à eux souvent nus sur les plages sans autre protection.

Dans tout cet environnement, Solal passe souvent pour la star auprès des jeunes filles ou des mères avec son cote Harry Poter. Visiblement, il commence à s'habituer à son rôle.

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